Jeux d'étoffes : impressions expressions Traditionnel ou géométrie ?

  Avat propos

J'ai décidé , pour fêter ce quarantième anniversaire  en assemblage d'étoffes,  de publier les introductions aux grandes parties de mon livre paru en 2010 Jeux d'étoffes, impressions, expressions .

La préface de Jean Paul Gavard Perret est déjà lisible ici .

Il est évident que ce livre est bien plus "riche" que ces extraits   (200 pages  en couleur ) mais je ne peux pas le republier en version "augmentée" sauf si un éditeur l'acceptait tel quel en se chargeant de la maquette (on peut rêver !) -

Ces introductions étaient suivies de présentation d'ouvrages  où j'expliquais mes "stratégies" et démarches . Je suis une coloriste et une assortisseuse ,Pour moi l'association des étoffes surtout imprimées est LANGAGE , e  je pense aussi à certains , qui ont su voir émerger autre chose que de jolis petits quilts pas trop mal faits ...

La géométrie fait toujours partie de mes points de départ ... mais pas exclusivement et ce livre evidemment le montre. et si mes sources sont citées, une source n'est pas un "modèle" qu'on décalque, un motif en noir et blanc qu'on utilise et avec lequel on compose suffit hélas pour qu'on sout taguée "traditionnelle" et donc son corollaire "sans imagnation" , les vraies artistes textiles c'est .. tout le reste.
Pour la différence entre patchwork et quilt un patchwork textile est un assemblage de tissus -qui n'est pas forcément matelassé, le matelassage se fait un quilt (qui n'est pas forcément assemblé) . Mais l'usage confond assez souvent les deux et il ya un diktat du matelassage "obligatoire" pour tout ce qui est inspiré de la géoméotrie , auquel je ne souscris nullement .J'y reviendrai.

 

On peut établir sans trop se tromper que tout motif existant est forcément géométrique puisque possible à tracer à l’aide d’une équation mathématique plus ou moins complexe.

            Mais quand on parle géométrie en matière de patchwork ce n’est pas ce qu’on entend. On y regroupe  toutes les surfaces élaborées :

-à partir d’une ou plusieurs figures simples aisément reconnaissables : carré, triangle, rectangle,losange, trapèze, polygones divers,  cercle…

- à partir des recueils de carrés –le plus souvent- dans lesquels s’inscrivent des lignes géométriques, appelés « blocs » et généralement attribués à la culture américaine. Il est bien évident que pour beaucoup ces motifs existaient ailleurs, et ce, depuis la nuit des temps parfois, et que ces anthologies ne sont pas exhaustives : on peut toujours tracer tout ce qu’on veut même à l’aide de simples lignes droites à l’intérieur d’un carré(ou d’une autre forme) prédéfini(e). Mais les américaines qui ont utilisé ces géométries les ont  développées, nommées, codifiées, classées et associées à leur vie et leur histoire, aussi quand j’utilise un de ces carrés ou bloc, c’est à  cette culture que je me réfère, comme on le fait d’ordinaire.

            Quand j’ai assemblé mes premiers morceaux d’étoffes cependant, j’ignorais absolument tout de ce qu’on appelle le patchwork américain traditionnel. J’ai pourtant, naturellement, utilisé des formes géométriques tout simplement pour leur facilité d’assemblage.  Je n’ai d’ailleurs découvert la tradition « américaine » que six ans plus tard, et je voudrais dire que si j’ai adopté assez vite, mais pas exclusivement,  la structure en blocs, c’est pour deux raisons. La première était pratique : à l’époque, mes enfants étaient petits et je trouvais plus facile de travailler une surface par fragments, étant très souvent interrompue dans mon travail,  la deuxième étant esthétique. Comme j’aime utiliser énormément de morceaux différents par leurs couleurs et leurs imprimés dans une surface, beaucoup plus que la majorité des quilteuses, j’ai saisi assez vite que la rigueur de la géométrie d’une part, la régularité de la répétition  d’autre part donneraient à mes quilts cette structure forte qui me permettrait toutes les « fantaisies » dans mes choix d’étoffes et de couleurs.

            Faisons un sort à la monotonie et au manque d’imagination qui seraient les corollaires de ces « géométries ». Je  dirai simplement que ce n’est qu’un moyen d’expression comme un autre que je pousse d’ailleurs parfois jusqu’à la redondance voulue; c’est  aussi un élément de stabilité et de « pacification » de mes surfaces, une sorte de halte proposée au regard quand il y a des centaines de tissus différents à appréhender, à la fois unis et dissociés selon qu’on les percevra d’une façon ou d’une autre, en composition avec leurs voisins immédiats ou en relation avec d’autres éléments plus lointains.

            C’est le « carcan » qui me  procure la plus extrême liberté. Sinon la confusion la plus totale règnerait. Je ne l’évite d’ailleurs pas toujours.

           

            Et lorsque j’ai testé d’autres moyens d’assembler les tissus, si je suis restée fidèle pour toute une part de mes ouvrages à cette géométrie, ce n’est pas par obédience à une quelconque tradition, mais parce que  je n’ai toujours pas fini d’en exploiter les infinies possibilités d’expression. Je ne m’inscris absolument pas dans la tendance qui voudrait que les quilts fondés sur des blocs répertoriés soient des ouvrages artisanaux bons uniquement pour un usage utilitaire ou ramenés à leur valeur historique de « copie d’ancien » pour perpétuer un art, dans une optique de transmission d’une certaine perfection technique et un respect absolu de ce qui nous a précédés. C’est une noble-et difficile- entreprise que je salue, mais qui ne m’attire aucunement.

            L’aide des logiciels spécialisés permet d’explorer  les infinis de ces géométries, et il ne s’agit pas seulement de juxtaposer et de colorier, mais de composer à l’aide d’éléments et de manière parfois très complexe, des surfaces expressives et singulières. Ces dessins ne sont évidemment pas de l’art textile, avant d’être transcrits en tissus, mon regret est souvent que ces centaines de schémas que j’ai créés en plus de dix années de recherche  ne donnent pas naissance, chacun, à un ou des quilts. Cependant c’est un vivier, pour moi-même et quelques autres qui n’hésitent pas à y puiser.

            La géométrie n’est pas non plus à mes yeux   un stade par lequel on commence, et auquel, si on veut être artiste, il faudrait obligatoirement   renoncer .On n’y reviendrait que pour des objets pratiques ou comme il m’a été dit souvent « pour se délasser » après s’être confrontée aux affres de la « vraie » création,  car on le perçoit presque  toujours comme une « facilité ». Ce serait dire que pour être écrivain, il faut renoncer à la narration si on veut se mettre à écrire de la poésie ou l’inverse. Et que la poésie c’est plus « facile » que le roman, ou l’inverse. On  voit bien que c’est absurde.

            Pour moi la géométrie n’est pas uniquement de la tradition, pas plus en tout cas que les paysages ou les quilts figuratifs qui sont en ce moment en plein essor,  même si elle repose forcément sur des poncifs et des schèmes rebattus, elle est un « genre » textile parmi les autres et je regrette profondément une évolution qui tend à la nier en tant que moyen d’expression vivant et continuant à se transformer. Ce n’est « figé » que dans l’esprit des personnes qui ne la pratiquant pas ou plus  ignorent son devenir et ses possibilités.

            J’admets  que ses structures fortes et répétitives  puissent ne pas parler à certaines sensibilités. D’autres au contraire s’y attachent comme étant la marque du « vrai » patchwork. Clivage si perceptible qu’à de rares exceptions près, la plupart des personnes qui regardent mes ouvrages « me » coupent en deux, les unes attirées par mes géométries où elles voient soit de la virtuosité technique, soit justement, ce respect raisonnable et rassurant d’une tradition, les autres par mes abstractions plus informelles et presque personne n’établit entre les deux de lien. Aussi un des buts de ce livre sera peut-être de recoudre les parties d’un ensemble qui me représente tout autant dans une tendance que dans une autre. Ou du moins le tenter.

           

            Je n’ai jamais cousu de quilt vraiment « traditionnel » au sens où on achète des étoffes en vue d’une harmonie préétablie, et ou on coud trente fois les mêmes tissus-ou des tissus très ressemblants- aux mêmes endroits. Je n’ai jamais de ma vie cousu deux fois exactement le même bloc.  Je ne veux pas ajouter l’unité à la répétition dans un but décoratif, comme pour un motif de papier peint, par exemple. Je trouve plus passionnant d’introduire, dans mes surfaces, autant de variété que possible, frôlant la confusion, parfois. Si j’y parviens, j’incite l’œil à regarder de manières diverses et surtout en s’appuyant sur des points de départ différents. Il n’y a dans beaucoup de mes surfaces ni début, ni fin, et où que vous les preniez vous pouvez toujours du regard reconstituer vos propres assemblages, et pas seulement par ce qu’on appelle les effets secondaires, c’est à dire ces dessins qui effaçant le carré de base en proposent une autre lecture et qui restent aussi un « poncif » de la tradition des quilts. Ces motifs-là le primaire –celui du bloc et le secondaire- restent « imposés ».

            Ce que j’aime à obtenir, c’est que le spectateur construise  ou reconstruise le quilt tout autant que moi. Et, cette « interactivité » la géométrie, m’aide à la mettre en œuvre, en raison, paradoxalement,  de ses lignes nettes. L’œil qui les suit va un moment les perdre, en raison du jeu sur les couleurs et les étoffes, puis les retrouver et ainsi de suite, mais une autre fois, ce sera un autre parcours. Sans compter que le jeu sur les valeurs crée aussi des reliefs, et des effets de luminosité,

même si les étoffes sont toutes mates. Et, même si je regarde pour la centième fois le quilt qui me fait face sur le divan du salon, je ne vois jamais exactement la même chose. Pour moi, un quilt est réussi quand il possède ce pouvoir de fascination, de métamorphose infinie. Je ne dis pas que j’y parviens, mais que j’y tends.

             Ainsi suis-je toujours frustrée d’un regard, malheureusement très fréquent, qui assimile mes surfaces (et pas seulement les miennes) à ce qu’on nomme avec quelque mépris dans notre corporation  des « resucées » de traditionnel au mieux du traditionnel renouvelé ou relooké.

            Ce que je bâtis, dans  tous les cas c’est une surface textile, où je tente de capter quelque chose de mes émotions et de les transmettre. Pas de faire un quilt en rouge et bleu sur le bloc « la patte de l’ours ». Ou de renouveler le dit bloc en utilisant la gamme de tissus à la mode que viennent de sortir les créateurs en tissu spécialisé, des couleurs insolites, ou une disposition inhabituelle. Je sais  bien que d’une certaine façon, on n’y voit aucune différence, surtout si on veut réduire toute œuvre à son genre. Je ne cherche à y mettre ni du nouveau, ni de l’ancien, je me sers des structures géométriques  comme d’une base graphique.

            L’essentiel pour moi est dans le choix et le nombre des tissus mis en œuvre comme un vocabulaire, pour exprimer quelque chose de particulier, il faudrait donc regarder aussi dans l’idéal chaque « tesselle » de tissu une par une et se demander : pourquoi ce tissu-là à cet endroit-là ? Car ce qui est important pour moi, c’est à la fois l’ensemble, saisi dans sa globalité (un quilt dit-on se regarde de loin), mais aussi le détail, en sa signifiance, et entre les deux les amalgames plus ou moins étendus de surfaces qu’on peut saisir. La mode actuelle est de travailler sur des « couches » de matériaux successifs qu’on superpose sur une étoffe, je cherche plutôt à obtenir des profondeurs en restant en surface, en établissant des niveaux de « visions » différents.

            Il y a toujours plusieurs temps dans mon travail ; souvent c’est l’idée des couleurs qui prédomine, se réveiller en se disant « quelque chose en jaune et gris ». A ce stade il n’y a pas encore de forme, mais ça peut être aussi bien « où intégrer cet écossais » ou « ce tissu « vert à pois gris » . Ça peut être une vision plus ou moins nette d’un dessin ou  tout au moins d’une structure ; la vision est toujours floue, à ce stade, c’est ensuite que de proche en proche elle s’organise. Floue au sens que je ne pourrais pas la dessiner, mais exacte au sens que je ressens au fond de moi ce qui, dans mon travail, va m’en éloigner ou m’en rapprocher, et c’est là qu’intervient ce que  je nomme l’instinct ou si on préfère l’intuition. Une œuvre construite au hasard c’est quand on prend tous les tissus sans contrôle aucun, comme ils viennent c’est l’optique de ce qu’on appelle les « scrap quilts »ou quilts faits comme beaucoup des miens avec une multiplicité de chutes variées.           D’autant que beaucoup de scraps quilts traditionnels sont construits sur un fond blanc ou écru justement pour que le dessin apparaisse nettement ce qui n’est pas toujours ce  que je veux obtenir. Une œuvre qui s’élabore par instinct, c’est quand la main et l’œil guidés par le travail intérieur que j’ai évoqué, par cette vision à la fois nette et fluctuante de la surface à atteindre, vont déterminer le choix, repoussant ceci, pour élire cela, déconstruisant et reconstruisant, jusqu’à s’arrêter à ce qui paraît le plus proche de la vision initiale, laquelle, évidemment, si la réalisation s’étale dans le temps , se métamorphose. Il n’y a rien de figé, de prédéterminé dans ce cheminement, sauf peut-être ce que  je nomme la stratégie de départ. Encore souffre-t-elle des dérogations.

            Le dessin, le plan sont pourtant nécessaires, mais souvent ce n’est qu’une cartographie dont on peut s’éloigner. Il est très rare que des modifications n’interviennent pas, et le plan qu’il soit en noir et blanc ou en couleurs, n’est qu’un dessin sur du papier. L’essentiel du travail ne sera jamais là, mais dans un choix précis d’étoffes et de nuances, où chaque chose doit paraître à sa place et que,  même s’il avait été possible d’intervertir les éléments, tout aussi esthétiquement et légitimement, le regard justifie les décisions prises. Il faut de plus, travaillant par fragments sans cesse anticiper dans son esprit l’aspect final. Beaucoup composent après coup en agençant les blocs sur un mur avec du recul. Je procède parfois ainsi, mais le plus souvent je construis des rangées et je couds l’une avec la suivante sous les yeux et ainsi de suite. Arrivée au bout, il peut se produire que j’intervertisse l’ordre premier, que je déplace tel ou tel élément, mais c’est plutôt rare, parce que précisément, le « dessin » principal est en moi, beaucoup plus que sur le papier. Il est en moi déjà, dans l’élaboration de chaque élément. J’ai coutume de dire que si chaque bloc s’équilibre au niveau des couleurs, des valeurs et dans le choix des étoffes, l’ensemble -sauf accident- sera aussi équilibré, harmonieux et signifiant.

            Et surtout, le dessin géométrique  n’est pas l’essentiel il n’est que l’élément structurant d’un ensemble complexe.

            Il faut y ajouter les couleurs bien sûr, dont le choix totalement libre et dépourvu de tabous  non pas par désir de provocation ou de pseudo-originalité, mais par liberté que je m’accorde. J’aime à représenter la même  nuance par un maximum de tissus différents, ce qui n’est pas si simple qu’on peut le penser : les nuances doivent être assez proches pour que l’effet d’ensemble ne se perde pas totalement, mais suffisamment variées justement, pour permettre à l’œil d’autres lectures que celles d’un quilt où le rouge est toujours représenté par la même étoffe ou tout au plus par une presque identique. Il faut jouer sans cesse entre l’effet d’unité et l’effet de dispersion.

            Au dessin de la cartographie première, vont s’ajouter le relief et la profondeur donnés par le choix des valeurs (clair-moyen-foncé), on pourra procurer l’illusion de la profondeur ou au contraire de l’avancée, on pourra aussi choisir de gommer le relief par un choix de valeurs proches avec toutefois des dérogations. Ceci ne m’est bien évidemment pas particulier et nombre de quilteuses jouent avec ces possibilités, mais chacune le fait à sa manière.

            Et ce qu’il y a de plus particulier à notre art, c’est bien précisément le choix des tissus.

            Les tissus unis, ou sans motif trop marqués, accentuent à la fois la géométrie et l’effet de relief.

            C’est un choix respectable, surtout si on songe aux merveilles produites par les Amish, mais  ce n’est pas le mien.

            A ce stade on est encore  très proche d’un dessin  qu’on pourrait peindre et la part du tissu en ce qu’il a de particulier n’est pas primordiale; et pour moi, ce le tissu a de plus particulier en dehors de sa texture (que j’aborderai plus tard) et de sa couleur dominante, ce sont ses motifs.

 Associés à la géométrie, au travail sur le dessin et sur le relief, ce sont eux qui en dernier ressort guident l’œil d’un fragment à un autre. Ainsi y aura-t-il toujours, des rappels de couleurs qui forment un « chemin » parfois interrompu, mais aussi des rappels de formes, aussi bien dans le carré basique qu’on appelle bloc que dans l’assemblage des blocs en zones, puis en rangées, puis en surface. Il y aura des zones plus ou moins saturées en couleurs, plus ou moins compactes, plus ou moins brouillées par les motifs. C’est une construction progressive, où rien n’est au départ figé et préétabli mais où rien non plus n’est l’heureux effet du hasard.

            Ce travail dont on dit à tort qu’il est plus facile « parce que les erreurs se  verraient moins » est presque toujours chez moi une lutte entre le « trop » et le « pas assez », c’est pourquoi, je m’impose au départ des règles. Je ne les détaillerai pas ici, car elles sont expliquées sous chaque ouvrage, mais on peut en donner un exemple « rien que du bleu » mais s’accorder le droit à toutes les nuances de bleu y compris celles qui tirent sur une autre couleur (et c’est là que le classement élaboré au chapitre précédent se trouve précieux) les bleus tels que moi, je les vois et que d’autres verront peut-être gris ou verts…et autour de ces bleus une géométrie stricte qui va permettre de savourer le jeu sur les étoffes .

            J’ajoute à cette variété et à la rigueur des structures, un penchant pour la miniaturisation.  Plus un morceau d’étoffe est petit moins j’ai envie de le jeter et tant qu’il est assez grand pour être assemblé avec des marges de coutures, il n’y a aucune raison pour moi que de pas tenter de le coudre ; cette miniaturisation, à l’égal de la géométrie m’autorise le choix d’un plus grand nombre d’étoffes et me permet de travailler mes fragments en les nuançant autant que je le juge nécessaire, mais en plus de cette notion esthétique, il y a l’idée d’une alchimie du « rien », ce que tout le monde jetterait, j’éprouve une joie indicible à lui donner droit de cité, plus un morceau est petit et négligeable, plus j’ai envie de lui trouver sa place. J’ai beaucoup plus de plaisir à ces minutieux assemblages qu’à découper le plus vite possible une dizaine d’étoffes assorties pour en faire une composition « classique », il est certain que construisant cette surface d’étoffes, je construis ou reconstruit quelque chose en moi et à l’extérieur  de moi. Il faudrait lire aussi mes surfaces géométriques comme un tout-qui serait emblématique de ma vie- et non comme des ouvrages différents, une série de « jolis » petits quilts, comme on me dit si souvent. Une surface composée de surfaces.

Ps- on peut en voir quelques-unes sur la ligne suivante , mais se promener dans l'index les montrera mieux comme j'aime: faisant partie d'un tout . En égale importance pas en "occupe-doigts" . ou en stade  "bon quand on débute ..."

Sur les géométries, on peut lire aussi des articles rédigés ultérieurement  :

art textile et géométrie-1

art texteile et géométrie-2

 

Quelques oeuvres pour illustrer (voir aussi l'index ...)

statut du patchwork en France- Réflexion-débat-questionnement présentation ouvrages

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