Le journal ajourné

Quelques extraits

Le journal ajourné est un recueil de textes poétiques que j'ai écrits entre 2011 et fin 2013.

Je l'ai fait imprimer sous forme de recueil, récemment ; adaptant cmme il est sage l'offre à la demande .

Deux textes ont été publiés en juin 2013 par ;la revue Incertain regard (voir la page d'accueil du site).

Ci dessous quelques textes , si vous voulez en lire plus m'écrire   à l'adresse chiffondart@aol.com

 

 

écrire sans écrire des cris étranglés

hurlant dans les recoins,

pollués de remugles

 écrire sans écrire

 sur un rythme toujours inassouvi

 où on manque des pas,

 on trébuche  on cloche-pied on crabe

écrire sans penser ce serait bon

sur ces trois  temps de vie

à deux pour toi qui n’est qu’un

moi pour toi qui ne suis

 essuyer les plâtres

sur les cautères des jambes de bois moi un peu une gorgée encore

 danser au ban des recalés

au fond des corps noués

dans le sanglot sans fin 

des violents automnes.

parce que c’est sûr puisqu’on le dit

la musique adoucit les meurtres.

 

 

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La nuit parfois quand quelque chose vient d'on on ne sait où qui mord le coeur avec une tendresse presque offensante, la nuit alors se lèvent d'immobiles tempêtes derrière des yeux scellés, ciellés de mauve et de  griserie
La nuit se diluent des secrets inavoués   tellement évidents qu'ils creusent et croisent au large de pays rayés de la carte de Tendre avant même qu'une main hésitante les y ait inscrits.
 La nuit se gravent des heures  légères et pourtant sombres, d'un tombé de chevelure molle qui se détend en cherchant une vaine échappatoire


La nuit quand les pleins osent se délier,  je pense à vous

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Les ocelles oscillent au tremblement des rêves, se froissent les peaux l’une contre l’autre, dans ce frôlement presque désespéré où on sait bien ne rien atteindre

d’autre que des histoires en déboires, chapes laides des jours graves et dépouilles opimes, prises sur l’ennemi intérieur , qui guette au trou cave des yeux de la mort.

chacun fermé dans la boîte qui déconserve.

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copyright Jacqueline Fischer 2013, textes protégés par le droit d'auteur.