Jetons-lui le piment , le volcan, l'envolée
Il démontrera sa ferveur dans l'incandescence de la prière
La terre boit le sang
prolongeant
L'inanité du sacrifice.
Sublime ?
L'une apaise le ciel de sa sérénité
L''autre dit le tourment
De maelstroms enchantés
L'or de la nuit s'évente
Dans ce gouffre illusoire
La paix naîtra
Sur la cendre des étincelles
Le carrefour trivial
de la ville lumière
Fadeur sirupeuse
Myrtilles écrasées
Ou chou-rouge cuisant
Dans sa couleur qui vire
Mystère de la forêt
où l'inconnu s'effeuille
Mièvrerie et douceurs
Bonbons et mariage
Duvet d'une mer lisse orpheline du vent
engluée dans l'abandon à une fausse pureté
plus du tout enfantine
Pierrot sous la lune
Pleurant délicieusement
Colombine s'enfuit
Ongles en deuil enfoncés
dans la chair blême
De sa vanité évaporée.
L'un est tourment , mouvement, turbulence
il entraîne et renaît quand on le croit mourant
l'autre sera la vie et la luxuriance
Dans l'étreinte des deux, des lacs de boue, ardents.
Un hiver, un été
dureté brutale et glacée de l'extrême.
Réglisse et citron
l'acidité affronte
la rigueur sucrée
jeu culinaire ou fatal ?
Facétieux et trompeur
Il darde le regard au travers des carreaux.