A propos d'un article : de la création en patchwork

 Il ya quelques semaines me promenant sur la Toile, je tombe presque par hasard sur cet article, qui est lui-même un compte-rendu d'article. où mon nom est cité, avec mon accord certes, mais cet article premier  j'aurais aimé déjà qu'on me le communique .Est-ce trop d'exigence, pour le peu que je semble être?-toujours méchante, jamais contente.

 J'avais donné mon accord ,  donc, même si je n'aime pas les citations sorties d'un contexte., je ne peux pas dire que ma pensée ait été trahie, mais elle n'est, comme d'habitude que montrée partiellement (c'est normal dans un article de synthèse). l'article entier est ici ! qui a peur du mot patchwork .

Soit.On peut lire aussi pour une vue plus globale des arts textiles (et de la matière tissu) art textile, ou l'ambiguité structurelle.

M'a plus fait tiquer je l'avoue, le fait qu' aucune mention ne soit faite de mon site . Ceût été courtois !De mon oeuvre ça, faut pas y compter .   Quand on n 'est pas célèbre, déjà bien d'être une fantomatique référence , il faut remercier tout de même.du très grand honneur qu'on me  fait en citant parfois mon nom et c'est vrai sur ce blog on fait référence à mon livre Jeux d'étoffes  qu'on a lu, ce qui est rarissime dans ce que je nomme la corporation . . (à l'époque j'étais encore membre de France patchwork, aussi donc... du sérail, si je puis dire) . Soyons juste mais sans cesser d'être lucide, non plus. Pas de quoi en faire une choucroute mais occasion de faire une fois de plus, une mise au point et d'inciter à comprendre VRAIMENT où est la création dans l'assemblage d'étoffes , quel que soit le GENRE qu'on élit . 

Comprendre d'abord que nous sommes classées depuis des décennies en traditionnel, contemporain et art textile . Le détail est expliqué dans l'article l art textile les mots confisqués. Si on veut compendre  ce que je fais et surtout comment c'est reçu et percu par les dames expertes ès art textile et ès art contemporain , il faut prendre le temps de le lire : il est capital pour saisir pourquoi l'oeuvre de votre servante est maintenue sur la touche, même quand on la cite.

Je n'ai pas  choisi mon camp , je suis comme un malfaiteur qui ne serait pas "logeable" . Je refuse de voir le contemporain  et l'art textile comme une évolution d'un traditionnel bon à fournir des modèles juste décoratifs , mais je l'intègre à mes autres expériences pour une raison simple : j'ai toujours à dire quelque chose de personnel avec cela. Je ne dis pas comme beaucoup qui font des deux : le traditionnel c'est pour me délasser ! Je ne suis pas les évolutions imposées ,mais je les connais,  je suis mes "voies et mes voix" et si ça ne suffit pas à me consacrer assez artiste aux yeux de mes consoeurs,  pour qu'on montre de temps à autre ce que je fais sur un blog de patchwork , cela suffit au moins à remplir ma vie de la joie pure de créer (et pas qu'en art textile !) .

Mes articles sur les questions  de vocabulaire( cf menu déroulant  rubrique opinions à droite) précisent ces aspects inconnus et du grand public,et même des spécalistes des autres arts,  . et je ne vois guère de site où on l'explique car expliquer en  ce domaine c'est déjà trahir  la doxa admise par  la corporation  .On étiquette et on accepte ces clivages. Ce qui se résume à  : "on  crée en contemporain et en art textile et pas en traditionnel." Les contemporaines ont le monopole de la vraie  création, du vrai art textile etc. C'est admis, y compris à l'international ( quoique avec des nuances) .

Les oeuvres  montrées dans l'article  émanent de "grandes" reconnues qui font ce qu'on nomme aux USA des art quilts , qui rapprochent l'art du patchwork  des grands arts. On les reconnaît comme art précisément parce qu'elles abandonnent les caractéristiques d'un genre de patchwork (celui qui use de géométries régulières et répétitives et de tissus disparates)  pardi ; ça ressemble à ce qu'on voit peint ou sculpté ou du "conceptuel"  dans les galeries d'art depuis des décennies , alors que les autres eux sont toujours vus comme du décoratif au mieux, des couvertures  au pire. de l'occupe doigts sans intérêt. S'il était salutaire que ce mouvement existe, il l'est beaucoup moins qu'il ait conduit à la négation de l'art et de la   création personnelle  chez celles qu'on continue à nommer traditionnelles" , ce mot suffisant à dévaluer. Sauf côté bien fait, bien cousu ou bon goût . Choses que je récuse, absolument.au nom de  ce que j'ai lu, vu et expérimenté en 40 ans d'études et d'expériences diverses dont  ce site ne peut tout montrer(et du reste ça intéresse si peu de monde dans notre microcosme que ce n'est guère encourageant. )

Mouvement  art quilt qui   ne date du reste pas d'aujouud'hui  -On fait cela depuis les années 6O aux USA où très tôt des artistes comme le souligne Spike Gillespie dans son livre Quilt around the word ont  voulu se distinguer des faiseuses de couvertures tout en gardant l'obligation la plus contestable : celle de matelasser trois épaisseurs et ce, aussi,  pour des raisons également  commerciales évidentes sur lesquelles je reviendrai . .Je note qu'en France on faisait des tableaux en patchwork dans les années 70, aussi, qui  ne reposaient nullement sur la géométrie et qui  étaient  déjà du "contemporain" avant l'heure de leur arrivée en  tendance présentée  comme innovante et artisttquement supérieure  chez nous, . Les artistes montrés dans le livre de Marie Janine Solvit notamment. La seule différence c 'est que souvent étant faits à la  française ils échappent à l'obligation très contestable , du matelassage  Je rappelle aux non initiés que si on ne matelasse pas on n'a pas le droit quasiment d'exposer en milieu spécialisé , nulle part dans le monde , surtout si ...on use de géométrie dite traditionnelle (alors qu'il existe des patchworks non matelassés depuis la nuit des temps et géométriques aussi d'ailleurs) .

D'autre part on ne parle de modèles copiés ou démarqués qu'en cette partie-là de notre art , il est admis qu'une "contemporaine" sort tout , forme, composition, couleur ex nihilo de son puissant génie ..Sur l'arrivée du contemprain en France et la manière dont il s'est imposé comme étant seul de  création et seul artistique on peut lire le bonheur en lisière 5

Ce qu'on oublie  aussi  donc et à mon avis tout à fait consciemment,c'est qu'en contemporain on a aussi beaucoup imité, copié démarqué -sans le dire.. L'artiste Michael James , qui fut en France le gourou de celles qui se voulaient contemporaines, s'en  plaignait déjà en  2001 On peut lire ici ce que je lui répondais et qui a été publié , mais tellement caviardé que ça perdait son sens premier. On voit déjà ce qu'il ne fallait pas dire et en quoi je m'écartais  déjà de la doxa en vigueur.  Il suffit d'ouvrir un livre d'art quilt de cette époque, début de XXI° siècle et de recenser : combien de quilts avec  des bandes décalées  de  carrés pas vraiment  carrés   - , combien de labyrinthes (c'est  nouveau ça comme dessin ?) combien d'op art , de quilt engagé style affiche, le pop art en tissus . certes très intéressant de faire tout cela en tissus si.. le tissu y revêt une importance particulière.  comme c 'est le cas pour les tableaux textiles de Edrica Huws et les quilts de  Ruth Mc Dowell , Combien de larges bandes de tissus à la Rothko ? Combien de géométries façon Klee ou Kandinsky au niveau des formes, du style (bien sûr on démarquait :  on ne copiait pas !   Les vrais artistes (se disant telles!)  donc, je l'ai appris , ont des influences, voire des filiations . Vu qu'elles ont le monopole aussi, aussi de la vraie imagination . Pour être remarquée , il fallait bien ressembler aux formes qui étaient classées "contemporaines" ; ce caractère "contemporain" étant, rigoureusement parlant impossible à cerner et à  définir .  Mais souvent il offrait un étrange air de ressemblance  avec les mouvements de peintres du début du XX° siècle.et pour cause quand ces tendances se sont créées, surtout aux USa mais pas exclusivement , on y faisait  référence déjà comme l'atteste ce livre retraçantl' l' histoire de 1960 à 1980 qui est sûrement ce qu'on trouve de plus fouillé et de plus documenté sur le sujet mais que je ne vois guère recensé sur les sites se disant des phares en  art textile !Il est vrai le livre est peu connu et assez ardu à lire. 

J'ai toujours eu le sentiment que plus on rapprochait notre art des grands arts, plus le tissu y perdait de son importance, dans tout ce qu'il apporte (on donnait la prévalence à l'uni, aux tissus teints, peints,puis on a fui le tissu estimé comme un "carcan" etc .... ) Etrange art qui est obligé de se nier dans ses  caracéristiques prppres, pour être reconnu.  Comme si on disait à un peintre que pour innover il doit construire en volume avec des pierres ou du bois , parce que la sculpture serait perçue comme un vrai grand art et pas la peinture. et mettre dessus un peu de peinture pou la caution peinture .Et puis ca serait encore mieux si on y ajoute un baratin -pardon- un discours un peu abstrait avec des grands mots en 'isme que personne ne comprend pour faire "conceptuel .  Que ce serait une évolution favorable de qui  le sortirait du "carcan de la peinture" .

Moi ma question obstinée  devant une oeuvre se revendiquant "textile" c'est : qu'est ce que le tissu (ou le textile ) lui apporte de singulier que les autres arts ne pourraient rendre ?

Ainsi quand je crée une image numérique , je n'adapte en tissus que celles où le tissu va rendre quelque chose d'essentiel à mes yeux, et ce, par son  assemblage ,comme dans ces triangulations  par exemple où les tissus rendent les textures et les formes mais où l'image numérique reste, là où le dire en tissus me semblait "inférieur" ou plus exactement inadéquat à ce que je voulais obtenir. 

Triangulations 8 2

je laisse telles quelles toutes celles où le tissu n'apporterait rien.et c'est précisément le travail sur écran, la luminosité qui parlent.

Il se trouve que si j'imprimais ces images sur étoffes en très grand format, de préférence,voire, si j'avais les moyens financiers de les faire tisser par des machines complexes , là je serais une vraie artiste textile contemporaine peut-être qui sait comprise  et honorée comme telle. J'en  ai les moyens au niveau de la force de création, mais hélas pas les réseaux et les moyens financiers . je reste donc dans "un art du pauvre" . Un vrai, pas un arte povera pour snobs qui ignorent ce que le mot pauvreté veut dire . Et surtout un art intime qui fuit le spectaculaire. J'ajoute les milieux  Beaux-arts ne savent strictement rien de l'assemblage d'étoffes variées,  zappé de partout, et reconnu avec tant de contresens, quand il l'est .Et forcément si on ne fournit aucun effort pour s'en instruire au vu que lui il est hors  champ de la grande culture Qu'on lise si on en a le temps et  l'envie les palettes d'une textilienne .  ce pourrait être un début à une analyse du rôle des tissus dans un art d'assemblage desdits tissus,  et ce, quel que soit le genre adopté . Je passe sur la prévalence du mixed media,.imposée elle aussi comme tellement plus ci ou ça! La texture -ce mot à tout faire- a fini par prendre la place des tissus. Jugés insignifiants.

Donc ce qui me gêne, c'est  aussi qu'on a l'impression que ma pensée-  sert à faire la promotion de quilts qui  ne sont pas décidément le type  de   créations    que je défends-vu qu'elle n'en ont absolument pas besoin,  ça ressemble à de l'art  Beaux arts  de notre époque donc c'est de l'art quasi "indiscutable"  moi je défends la création AUSSI ET SURTOUT  dans les patchworks et quilts fondés sur ce qu'on nomme "tradition" et qui pour moi est une source d'inspiration abstraite .Je la  défends  dans l'esprit de Jonathan Holstein et de la première exposition intitulée Abstract design in American quilts  et dans les patchworks français montrés par Michel Perrier dans mosaÏques d'étoffes qui prouvent que cet art d'assemblage existait bien chez nous  .Je la défends là où elle est la moins comprise, et  la moins visible car hors monde de l'art Beaux arts.

C'est encore dire qu'on ne copie jamais quand on fait du contemporain juste quand on part de géométries régulières . ce qui est faux . On trouve du reste depuis le début des années 2000 des modèles de contemporain à reproduire (ou des recettes pour devenir un génie en art textile novateur !), et mêmes des kits . On peut voir ici un exemple que j'enn donne . Donc entre la démarque voulue ou non de l'art abstrait en peinture, et les images sur Internet,  kits, modèles qui pullullent aujourd'hui toutes catégories de patchwork et d'art textile confondues .... attribuer la seule "copie  aux traditionnelles (puisqu'on est traditionnelles dès qu'on part d'un carré dit bloc repertorié quoi qu'on fasse avec lui ) est d'ignorance et  parfois, de mauvaise foi.  On vend des assortiments et des tutoriels  pour faire à peu près tout pas que du "traditionnel" , même  pour faire des pages de livres en ce qu'on nomme "slow stitches,la tendance à la mode actuellement,  La soi disant créativité se vend bien, la création véritable reste autre chose. et l'art autre chose encore. .Le fameux do it yourself  DIY sous lequel on range l'activité est un déni pour celles qui créent vraiment .  C'est dire à un peintre q'il nee fait que de la peinture aux numéros  quoi qu'il fasse. . Et estimer que ça vaut autant que celui qui crée à partir d'une toile blanche (mais avec parfois un modèle !).  Or à mes yeux on est artiste concepteur  (bon ou mauvais) quand on choisit et décide soi-même. qu'on sait composer avec tout ça.  Et l'inspiration n'est ni un pas à pas où on vous tient la main à chaque étape, ni du prédigéré  ou pré choisi par d'autres au niveau des matières .Et je ne fais pas de DYI plus qu'un peintre ou un graveur.

Je demande donc  depuis trente ans qu'on  distingue le travail personnel de conception et d'élaboration, où qu'il se trouve,de la démarque et de la copie de tutoriels, voire de l'exécution de kits. Et ce en contemporain aussi !  Et qu'on reconnaisse aussi ses emprunts aux autres arts . Et qu'on cesse  aussi d'appeler textile 'novateur"  aussi ce qui ne l'est pas.  Qu'on ait le droit duser de plastique  , par exemple , mais qu'on juge que la dame qui en use est plus créative que celle qui n'use que de tissus et de fils est un non sens absolu. 

J'ajouterai :

A la même époque  - -la fin du millénaire et le début du  suivant-, celle où le contemporain prenait essor , on trouvait aussi des personnes (pas que moi très loin de là !) qui tout en conservant la géométrie dite traditionnelle et la matière "tissu" si vériée   bâtissaient avec  ce point de départ  autour de la vision PERSONNELLE  qu'elles avait eue d'un paysage ou d'un moment ,  sans chercher le réalisme ou à "figurer" quoi que ce soit. Sans que ça ressemble à autre chose qu'un patchwork, non plus. Cette tendance-là a vite été noyée, puisque ni vraiment traditionnelle, ni vraiment contemporaine selon les critères imposés.Depuis la déferlante de l'art textile fuit tout ce qui est "surface" .  Il faudrait aussi réfléchir un jour à ces relégations, ces préférences orientées qui excluent sur une caractéristque jugée  rédhibitoire., même si ce n'est jamais dit franchement .

Ce que ladite tradition ébauchait déjà ,  je pense à des blocs  comme celui intitulé  'tempête en mer" storm at  sea" . qui en juxtaposition ne ressemblent pas à la mer déchaînée comme les peintres de marines la voient mais comme une quilteuse peut elle la rendre par son art . Et si vous tapez"  storm at  sea  quilt" dans uu moteur de recherche d'images vous verrez que ce point de départ peut donner des oeuvres très differentes . .

 

Storm at the sea Et même où l'idée de mer et de tempête peut être totalement oubliée pour dire autre chose. imaginez ce dessin en tissus  imprimés  pour dire des vagues de fleurs submergeant la surface ,, ou rayés  ou mélangés avec des motifs variés qui diraient autre chose que les lignes du bloc(combien de possibilités selon le choix personnel de la créatrice, même si le dessin n'est pas d'elle ? Et le photographe, ce qu'il photographie, il doit savoir le dessiner, aussi ? Non  ! Alors nous créons,bon sang,  donc ce faisant tout autant ) ). Imaginez  imaginez-le associé à quelque autre carré dit bloc (il ya des milliers de possibilités )  , imaginez des déformations des modifications, des contrastes de valeurs inhabituelles.J'en passe. Je n'ai  jamais regardé un seul bloc "emprunté" certes sans qu'un flot d'idées me vienne.  Et créer,  ce n'est pas cela ? et l'imagination, ce n'est pas aussi cela ? C'est du travail, pour rendre ce qu'on a dans l'âme, l'esprit ou le ventre  tT ce n'est pas plus traditionnel que de dessiner un labyrinthe !!Non là c'est classé "contemporain" . Dédale c'est un perdeau de l"année, sans doute !   Et ce travail,cette création bien de soi,  on doit accepter qu'on nous dise : " ah non , c'est comme Chose quand elle fait ce quilt en bleu et blanc comme sur le tuto Bidule avec des tissus mode spécial pour choisis par la marchande. .. Eh bien moi, je n'ai jamais  accepté et je n'accepterai jamais tout simplement parce que c'est contraire à la vérité. Avec ce bloc selon sa capacité à générer  des idées, selon aussi sa propre collection de tissus, choisis par elle, chacune pourra créer (ou juste reproduire!) . On doit même pouvoir y coller un discours un peu intello pour faire conceptuel . Si. si .. Ne me mettez pas au défi , je pourrais bien y céder !
Et non je ne défebds pas "le patchwork" , je défends dans cet art la création quand elle y est. oPas quand o prétend qu'ell y est  en  trichant. Mais partout où elle est et pas que dans la classé contemporain-art textile. Or ce n'est pas fait. Toujours pas et même moins que jamais. Le retour en faveur qu'on peut avoir tient aux modes soit vestimentaires, soit écolo, au retour de l'admiration des valeurs ancestrales  pour la tradition, le travail "bien fait". C'est piégeux. Si l'imgination est au pouvoir, pas celle que j'exerce comme expliqué dans l'exemple ci dessous.

Mon quilt le temps  des lilas notamment s'inscrit dans cette mouvance.  et si on assigne la création juste au dessin le bloc de base est de moi  aussi . ce qui pour moi n' a guère d'importance, si je l'avais choisi dans un répertoire où il en existe près de 4000, pour composer moi-même un plan personnel, j'aurais créé tout autant mais différemment,  juste que comme dans mon index j'aurais précisé la source graphique. Il s'agit, par les tissus et une géométrie répétitive -donc classée traditionnelle et sans imagination d'office-  de donner l'impression d'un jour "embaumé de lilas" , par les étoffes  choisies pas seulement par leurs couleurs. Je ne sais si j'y suis parvenue, c'est au public de le dire.. Mais je réclame le droit d'expliquer ma démarche tout aussi créatrice que si j'avais transformé une photo de lilas en tableau géant de tissus-ce qui plaît beaucoup plus-  , ou dessiné des lilas à l 'aquarelle  sur un  carnet dit sketchbook avant de créér ceci !!! Moi ce que j'aime c'est cette transgiguration possible d'un moment, d'une vision d'une émotion dans cet art si particulier . Où la répétition avec nuances joue son rôle.

 

 

Temps

 

 Je cherche   autour de TOUTES les façons d'assembler des étoffes car pour moi l'essence du patchwork n'est pas dans le textile seul, la texture ni le matelassage mais AUSSI dans la mise en relation de fragments d'étoffes pas faits pour aller enemble . M'intéresse le contraire de ce qui vous fait artiste à coup sûr. !On peut lire aussi POur comprendre.  Quant au mot contemporain qui vous ouvre galerie et musée il serait temps que chez nous aussi on le repense ... . et qu'on cesse d'en faire une plus value pour certains et un moyen d'exclusion pour d'autres. Cela restera un voeu pieux, naturellement !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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